La nourriture….

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Tu ne pars pas au désert, tu trouveras chaque jour de quoi te ravitailler. Il est judicieux tout de même, d’avoir toujours dans son sac un morceau de pain et un accompagnement (sardines, fromage à tartiner, etc…).

De préférence le soir à l’étape, tu achèteras le nécessaire pour la journée du
lendemain (petit déjeuner, déjeuner, et un « en-cas » pour l’après-midi).

Le matin, tu auras soin de prendre un copieux petit déjeuner au  refuge. En Espagne, on ne se lève pas tôt, et même les cafés ouvrent tard. S’il t’arrive de loger chez l’habitant ou à l’hôtel, ne sois pas vexé si on te demande de payer quand tu arrives, ton hôtelier t’expliquera ensuite comment partir le lendemain matin sans le réveiller. Dans la mesure du possible, tu prendras un repas chaud et consistant par jour, de préférence à l’étape du soir. Dans certains refuges, tu trouveras tout le nécessaire pour cuisiner.
C’est sympa de partager ses préparations culinaires avec d’autres pèlerins
venus de tous horizons de la planète, et dont tu ne connaîtras pas toujours la langue.
Il y a souvent, à proximité du refuge, une ou plusieurs auberges qui
proposent un « menu del peregrino » vin et café compris pour un prix entre 8
et 12 €. Ce sont également des lieux de convivialité même si tu ne parles pas
l’espagnol dont tu assimileras rapidement les termes les plus usités
Certains monastères ou refuges proposent eux aussi un repas du
pèlerin, ou même une simple soupe à l’ail complétée par ce que chacun apporte
en partage ; il en restera, à coup sûr, d’excellents souvenirs.
Au cours de tes pique-nique dans la nature, tu auras soin de mettre
tes déchets dans un sac en plastique que tu garderas jusqu’à la première
poubelle rencontrée. L’environnement et la réputation des pèlerins ne
peuvent qu’y gagner. Il n’y a pas de problème d’eau, et tu rempliras ta gourde
au fur et à mesure aux fontaines ou chez l’habitant.